Dès la préhistoire, les hommes se mettent à raconter leur quotidien, leurs rites et leurs coutumes, en gravant des séquences narratives sur des rochers et autres supports. La bande dessinée est née!

Au début du 19e siècle, une fabrique à Épinal (petite ville française) produit de petites images profanes servant à passer des messages politiques ou religieux à un public très peu scolarisé. Voyant la popularité de ce type de diffusion, on vise par la suite un public beaucoup plus jeune, avec différents contes populaires. De façon plus officielle et dans la forme que l’on connait aujourd’hui, la première bande dessinée a été publiée dans un journal de New York, en 1895.

En résumé, la b.d. est en fait un art narratif qui raconte une histoire en images. Qu’il s’agisse d’humains ou d’animaux, de dessins réalistes ou naïfs, d’images sombres ou colorées, elle nous transporte dans différents univers, avec une littérature en images. Elle a même fini par entrer au musée : le Louvre est devenu le «héros» d’une collection d’albums.

Certaines œuvres du 9e art sont devenues des classiques pour plusieurs générations : Astérix, Gaston Lagaffe, Charlie Brown et Snoopy, Garfield, etc. Nous ne sommes pas en reste au Québec, où la BD est tout aussi populaire. Nous avons plusieurs artistes reconnus : Daniel Shelton (Ben),  Delaf et Dubuc (Les nombrils), Michel Rabagliati (Paul) et Jocelyn Jalette (La République assassinée des Patriotes). Au musée québécois de culture populaire, dans la vieille prison de Trois-Rivières, une exposition est en cours : BDQ, l’art de la bande dessinée québécoise, jusqu’au 3 décembre 2018.

Il existe certains critères qui permettent d’analyser une bande dessinée, par exemple : le schéma narratif, les personnages, les images, etc.


Modifié le: mardi 13 novembre 2018, 08:11