Il y a très longtemps, le poète était considéré comme un être habité par le souffle du divin, une sorte d’intermédiaire entre Dieu et les hommes, ou encore comme un prophète inspiré par les Dieu. Plus tard, les jongleurs et les troubadours composaient des poèmes lyriques en s’accompagnant d’instruments de musique. C’était les débuts de la littérature.

Aujourd’hui, la littérature, à travers tous ses genres, est un témoignage que livre l’auteur sur sa vision du monde. Elle met en scène, de manière vivante, des personnages et leurs réalités. Par exemple, Germinal de l’écrivain Émile Zola (1885) est infiniment plus explicite de la réalité ouvrière de l’époque en France que n’importe quel ouvrage historique. De notre côté, plusieurs romans québécois ont su donner et donnent encore une voix aux réalités vécues dans notre société, comme Le Survenant (Germaine Guèvremont, 1945), Bonheur d’occasion (Gabrielle Roy, 1945) ou Les chroniques du Plateau Mont-Royal (Michel Tremblay, à partir de 1978).

La poésie est une des sphères de la littérature. Elle est définie dans l’encyclopédie Larousse comme étant l’«art d'évoquer et de suggérer les sensations, les impressions, les émotions les plus vives par l'union intense des sons, des rythmes, des harmonies, en particulier par les vers». Alors que dans le roman, c’est la trame narrative qui est au cœur de l’œuvre, la poésie, elle, se met au service de l’émotion avant tout. Au Québec, ce sont les Émile Nelligan, Anne Hébert et Gaston Miron entre autres qui se font connaître dans ce domaine.

 

Il existe certains critères qui permettent d’analyser une œuvre poétique, par exemple : les émotions dégagées par l’œuvre, la forme, le rythme et les rimes, les figures de styles, les thèmes évoqués, etc.


Modifié le: mardi 13 novembre 2018, 08:07